- Château Dauzac pratique une viticulture très raisonnée où les engrais sont biologiques.
- Une lutte écologique pour les vers de la grappe a permis d’éviter le recours aux insecticides.
Le savoir-faire
Un savoir-faire ancestral
L’ambition de Château Dauzac est très claire : continuer à progresser parmi les meilleurs Grands Crus Classés du Médoc.
Pour ce faire, les hommes de Dauzac s’appuient sur le véritable ADN du domaine : le respect de la tradition et l’innovation, tout en valorisant la force du domaine, sa biodiversité source précieuse dans la qualité du vin produit.
Pour mettre en valeur cet ADN, Château Dauzac s’est doté depuis 1924 d’une étiquette jaune empereur très caractéristique, symbole de lumière et de sensorialité.
Une viticulture vertueuse
Dans la grande tradition médocaine, le vignoble d’une densité de plantation de 10 000 pieds à l’hectare est composé de 69% de Cabernet-Sauvignon, 29% de Merlot et 2% de Petit-Verdot. Le travail accompli depuis plus de 30 ans, avec la mise en œuvre de nouvelles techniques, permet au vignoble de produire des raisins d’une grande qualité et complexité.
Des sondages, des coupes sur trois mètres de profondeur et des tests de résistivité électrique lui ont permis d’identifier des parcelles homogènes, d’adapter le choix des cépages et des porte-greffes tout en pratiquant une conduite viticole adaptée à chaque parcelle. Des sondes météorologiques par unité de terroir et une station météo aident à la décision des travaux avec précision.
- Certaines parcelles sont enherbées pour mieux réguler l’alimentation hydrique.
- La taille est menée en Guyot double avec ébourgeonnage et d’importants travaux « en vert » sont réalisés manuellement pour homogénéiser la maturité.
Une vinification Minutieuse
Les vendanges respectant l’intégrité du fruit sont naturellement manuelles.
Chaque parcelle est vinifiée séparément dans des cuves thermorégulées, en faveur d’une extraction douce et homogène des tanins dans le chapeau de marc.
Depuis 2014, la mise en place de cuves bois à double douelles transparentes, réalisées par Seguin Moreau à la demande de Château Dauzac, ont permis d’appréhender les vinifications avec encore plus de précision, en repensant notre méthode de remontage pour éviter le pompage des vins et ainsi optimiser les macérations.
Château Dauzac effectue une sélection annuelle et rigoureuse des bois utilisés pour les barriques par ses tonneliers ; les vins sont élevés de 12 à 18 mois dans des barriques de chêne français extra-fins et passés par de faibles chauffes, avec environ 60% de fûts neufs pour préserver l’intégralité du fruit et produire des « vins de millésime ».
Eric Boissenot, œnologue dont la réputation et le savoir ne sont plus à décrire, conseille et intervient lors des vendanges et des assemblages. Château Dauzac est le premier Grand Cru Classé en 1855 à revendiquer l’élaboration de vins 100% Vegan, depuis 2016, avec l’utilisation de protéines végétales en remplacement du blanc d’œuf traditionnellement utilisé pour le collage.
Une directrice technique aux engagements forts
Depuis janvier 2022 Cécilia Trimaille a reposé ses valises dans le margalais, et avec un plaisir non dissimulé de rallier les rangs de Château Dauzac en tant que directrice technique — « Bordeaux a toujours fait partie de moi, la moitié de ma famille est originaire de la région, j’y venais petite en vacances et quand je travaillais à Château Margaux, je passais tous les jours devant Dauzac, la boucle est bouclée ! ».
Quand on lui parle de Château Dauzac c’est le mot innovation qui lui vient immédiatement en tête — « peu de châteaux innovent autant et historiquement que Dauzac, avec une prise de risque permanente ; on n’a jamais autant parlé d’écologie et de nature, et certains se bougent seulement maintenant, ici on l’a toujours fait » — et de souligner que seulement 40% de la propriété est allouée à de la surface viticole, le reste laisse libre court à un réel écosystème varié et salutaire.
Sa feuille de route sur le Cru classé ? Cécilia aime simplement rappeler en toute humilité — « je n’ai pas pour but de marquer mon empreinte à Dauzac, nous devons juste être le plus possible à la hauteur du patrimoine qu’on nous confie ».