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Lorsque Laurent Fortin est arrivé à Château Dauzac en 2013, sa vision l’a immédiatement conduit à travailler les 49 hectares de la propriété selon une logique de sélections parcellaires, une approche bien connue de la Bourgogne. Pour mener de front cette « révélation » de parcelles, les équipes du Château ont non seulement procédé à une étude pédologique des sols, mais elles sont allées encore plus loin avec le concours des tests de résistivité électrique.
Cette pratique consiste à envoyer des ondes électriques dans les vignes, l’eau qui y est enfouie joue alors un rôle conducteur pour révéler des champs magnétiques et bon nombre d’informations utiles, afin d’appréhender la diversité du vignoble au centimètre carré près.
C’est ainsi que le vignoble de Château Dauzac a pu recenser des terroirs graveleux profonds, destinés à l’élaboration de Château Dauzac, des terroirs graveleux et sableux constitutifs de la cuvée Aurore de Dauzac (qui a d’ailleurs vu le jour en 2013), et enfin des terroirs graveleux argileux qui rentrent dans la composition de Labastide de Dauzac. La résistivité électrique aura donc favorisé la mise en lumière de la quintessence de chaque terroir.
À Dauzac la superficie du vignoble permet de s’affranchir du système classique bordelais de premier et second vin ; ici la propriété offre des vins cousus mains, révélateurs de leurs micro terroirs et dont la production ne voit le jour que lorsque la qualité le permet, les considérations de volume ne rentrent pas dans l’équation. Cette exigence qualitative est fidèle à l’esprit de la Maison.