Dauzac, du bon au grand vin – Chronique d’un réenchantement
22 septembre 2017
# Revue de Presse

Jean-Marc Quarin – Chronique 232 #Dauzac

À Margaux, Dauzac passe du bon au grand vin dans un temps record et vise le Vegan.

Chronique d’un réenchantement

Faire du grand vin suffisamment corpulent sur l’appellation Margaux n’apparaît pas comme une chose aussi aisée à réaliser qu’à Saint-Julien ou Pauillac. D’une part l’appellation possède une multitude de types de sol. D’autre part sur les plus répandus d’entre eux, ceux de nature gravelo-sableuse, on tire aisément parti d’un joli parfum, au détriment d’un manque de puissance du corps. Y compris au plus haut niveau, la résolution de cette équation revient chaque année. Si le lieu enchante comme jamais dans certains millésimes (2015) il bute fréquemment sur ce handicap.

Je suis frappé de constater combien le public amateur ou marchand retraduit bien ce sentiment en simplifiant à l’extrême ces sensations, qualifiant de légers les vins de l’appellation. Un résumé à la fois juste et faux. Vrai lorsque les crus en question échouent à dépasser cette fragilité, erroné parce que le public amateur et professionnel n’intègre la hausse du niveau moyen de qualité qu’après une dizaine d’années. Or, il se passe quelque chose à Margaux depuis 2009. Cette fragilité qui conduit à produire des vins faciles, parfumés, légers et sans angle tannique représente un incontestable avantage commercial. Le public non averti, apprécie ces vins déconcentrés, les boit jeunes et le turn-over appelle sans cesse le dernier millésime. Le commerce apprécie. Il flatte ces producteurs dans le but de conserver des prix bas. Le revers de la médaille tendrait à produire plus, à réduire les investissements, à écarter toute volonté de tri pour élever la qualité. Sans prise de conscience, sans résistance des producteurs, cet ensemble d’éléments peut pousser jusqu’à produire des vins non plus légers, mais fluides.
C’est donc le travail des hommes qui peut contrarier cette dérive. Un travail au vignoble, dans les chais, mais surtout commercial pour sortir le cru de toutes les ornières de son ensommeillement qualitatif. Un travail qui vise à dire : Margaux où nous nous trouvons mérite une meilleure expression ! Valorisons là ! Du bon sens lorsque son étiquette est affublée d’un des noms les plus connus au monde. A nouveau du bon sens lorsque la vision ne s’arrête pas aux frontières de Bordeaux, au temps de Bordeaux, mais regarde la planète entière et le futur.
Ce changement de paradigme est en train de se dérouler au château Dauzac depuis 2014. Jusqu’à présent situé dans la moyenne, je viens de lui attribuer les notes les plus élevées de son histoire récente.

Quelle joie ! Comment ne pas ressentir qu’il existe de la beauté dans cette ascension et la démarche qui la sous-tend ? Au-delà de la revalorisation de Dauzac, ce qui émeut est bien la redécouverte que ces sols possèdent en eux un potentiel que nous ne voyions plus. Pourquoi ont-ils été oubliés ? Pour cause de routine, de manque d’imagination, de passion dans le travail et finalement par méconnaissance.
Dans cette chasse au trésor se pose une autre question. Pour pousser plus loin l’émotion, la volonté de savoir, le plaisir de trouver et de construire mieux le goût du vin, pourquoi ne pas imaginer repousser toutes les frontières (elles sont d’un ordre plus culturel que technique) de toutes ces propriétés ? Aussi célèbres soient-elles, que découvririons-nous ? Probablement les progrès de demain en accéléré, et ce… avant tout le monde.
Je me suis rendu à Dauzac pour affiner ces perceptions. Voici une liste des améliorations réalisées dans le délai le plus bref que je connaisse dans le Médoc.
One more thing : cette semaine a eu lieu au château Dauzac une dégustation d’essai de collage non plus avec du blanc d’oeuf, mais avec une protéine issue du monde végétal : des petits pois précisément. Suivez mon regard… Dauzac est en passe de devenir le premier des crus classés du Médoc et de Bordeaux à produire un vin Vegan.

Château Dauzac Margaux AOC – Cru classé en 1855

  • Superficie : 120 ha
  • Superficie plantée : 50 ha
    • 46 en AOC Margaux
    • 4 en AOC Haut-Médoc
  • Le reste sont des terres dédiées à la biodiversité
  • Excellente densité de plantation de 10 000 pieds/ha
  • Age moyen des vignes : 35 ans
  • Sol de graves fines, profondes et drainantes
  • Encépagement :
    • 68% cabernet sauvignon
    • 32% merlot

Modifications intervenues depuis 2013

Mars 2013 : nouveau directeur général, Laurent Fortin. Dans ce nouveau cadre Philippe Roux, directeur technique depuis le début des années 1990, exprime tout son attachement à cette terre – il faut aller avec lui dans les vignes – et innove. La MAIF reste propriétaire depuis 1988.
Désormais la vigne est pensée selon le parcellaire et non dans sa globalité. La taille et les travaux du sol s’adaptent au lieu d’être globalisés. Le rendement est pensé par pied et non pas en général. La culture prend une direction bio et biodynamique. Plus d’insecticides, plus d’antibotrytis. L’approche vise à aider la plante à se défendre. Dans cette stimulation les produits naturels, les algues en particulier prennent une place nouvelle.
Vendanger à la bonne maturité devient plus précis. Pour affirmer la structure du vin le choix de modifier l’assemblage vers une plus forte proportion de cabernet sauvignon (70 %) préside. Dans cet engagement très volontaire, cette démarche se rapproche de celle effectuée par Calon Ségur à partir de 2007.
Création d’un second vin : Aurore de Dauzac.

Au chai
Nouvelle réception de vendange avec table vibrante pour améliorer la sélection des raisins. Utilisation d’un nouvel égrappoir pour diminuer les notes potentiellement herbacées. Construction d’un cuvier en 2014 pour y placer des petites cuves de 25 hl, 50 hl et 80 hl en inox tronconique, double isolation, puis 10 cuves de 100 hl en bois. Ce nouveau chai traite 80 % de la récolte. Auparavant les cuves de 240 hl pouvaient contenir 4 à 5 ha de vignes.
A partir de 2013 les températures de fermentation baissent pour préserver le fruit. L’élevage passe d’une durée de 12 à 16 mois en 70 % de fût neuf, d’origine française, chauffe légère, moyenne et lente. La présence de chêne américain est éliminée. La dégustation pilote l’élevage plus que la tradition (un soutirage de moins).
Depuis 2013, l’embouteillage se fait en bouteilles lourdes.

  • Dauzac 2016 – 16,5 // 92 Note en hausse depuis les primeurs

Couleur sombre, intense et belle. Grand nez intense, fruité, pur, mûr et finement crémeux. Il évoque Saint-Julien. Bouche dense, complète, profonde, avec de l’éclat et de la sève. Bien meilleur qu’en Primeur. Assemblage : 70 % cabernet sauvignon et 30 % merlot. 2022 – 2050.

  • Dauzac 2015 – 16,75 // 93 Note en hausse depuis les primeurs

Logo sur le bouchon : un T renversé.
Pour un vin qui a été mis en bouteille fin juin, sa qualité ne tarit pas. Couleur intense, sombre et pourpre. Nez intense, fin, fruité et légèrement boisé, mais pas du tout toasté. Belle entrée en bouche moelleuse et surtout juteuse. Le vin se développe ample, gras et étonnamment profond pour le cru. Fondant en milieu de bouche, il évolue très lentement vers une longue finale avec un retour floral. Tannins très fins. Une interprétation du cru totalement inattendue. Bravo ! Dégusté trois fois de la même manière. Assemblage : 70 % cabernet sauvignon et 30 % merlot. 2020 – 2050.

  • Dauzac 2014 – 16,5 // 92 Note en hausse depuis les primeurs et millésime Outsider

Logo sur le bouchon : un T renversé.
Couleur sombre, intense et vive. Jeune. Nez intense, au fruité frais, mûr, crémeux et floral. Fondant à l’attaque, charnu en milieu de bouche, très, très fruité, le vin évolue puissant et long, sur des tannins fins. C’est superbe. Beau retour floral dans la persistance. Dégusté trois fois de la même manière. Assemblage : 70 % cabernet sauvignon et 30 % merlot. 2020 – 2040.
Conseil dégustation : la gourmandise recommande de ne pas attendre pour découvrir 2015 et 2014. Comment faire ? La décantation brutalise trop le vin. Je préfère la méthode suivante. Après ouverture retirez un verre de la bouteille, refermez la, bouchon dans le même sens, en la laissant au frais et reprenez la 6 h après. Il n’existe de bons vins vieux que de bons vins jeunes !

Couleur sombre, intense et belle. Grand nez intense, fruité, pur, mûr et finement crémeux. Il évoque Saint-Julien. Bouche dense, complète, profonde, avec de l’éclat et de la sève. Bien meilleur qu’en Primeur. Assemblage : 70 % cabernet sauvignon et 30 % merlot. 2022 – 2050.

  • Dauzac 2015 – 16,75 // 93 Note en hausse depuis les primeurs

Logo sur le bouchon : un T renversé.
Pour un vin qui a été mis en bouteille fin juin, sa qualité ne tarit pas. Couleur intense, sombre et pourpre. Nez intense, fin, fruité et légèrement boisé, mais pas du tout toasté. Belle entrée en bouche moelleuse et surtout juteuse. Le vin se développe ample, gras et étonnamment profond pour le cru. Fondant en milieu de bouche, il évolue très lentement vers une longue finale avec un retour floral. Tannins très fins. Une interprétation du cru totalement inattendue. Bravo ! Dégusté trois fois de la même manière. Assemblage : 70 % cabernet sauvignon et 30 % merlot. 2020 – 2050.

  • Dauzac 2014 – 16,5 // 92 Note en hausse depuis les primeurs et millésime Outsider

Logo sur le bouchon : un T renversé.
Couleur sombre, intense et vive. Jeune. Nez intense, au fruité frais, mûr, crémeux et floral. Fondant à l’attaque, charnu en milieu de bouche, très, très fruité, le vin évolue puissant et long, sur des tannins fins. C’est superbe. Beau retour floral dans la persistance. Dégusté trois fois de la même manière. Assemblage : 70 % cabernet sauvignon et 30 % merlot. 2020 – 2040.
Conseil dégustation : la gourmandise recommande de ne pas attendre pour découvrir 2015 et 2014. Comment faire ? La décantation brutalise trop le vin. Je préfère la méthode suivante. Après ouverture retirez un verre de la bouteille, refermez la, bouchon dans le même sens, en la laissant au frais et reprenez la 6 h après. Il n’existe de bons vins vieux que de bons vins jeunes !

  • Dauzac 2013 – 15 // 87

Couleur sombre, intense et pourpre. Nez discret, mais pur et fruité. Bouche ronde et précise dans son fruit. Seule la finale est un peu simple. Ensemble agréable. 2018 – 2028.

  • Dauzac 2012 – 15,5 // 88

Couleur sombre, d’intensité moyenne. Nez discret, fruité et simple. Bouche agréable, savoureuse, fruitée, de corps et de longueur moyens. Assemblage : 56 % cabernet sauvignon et 44 % merlot. A boire et avant 2025.

  • Dauzac 2011 – 16 // 90

Couleur sombre, intense et belle. Nez intense, au fruité pur mûr. Touche florale. Savoureux dés l’attaque, le vin se développe plein au milieu avec du goût, vers une longue finale encore un tantinet vive, mais elle se fondra. Une grande réussite du cru. Assemblage : 55 % cabernet sauvignon et 45 % merlot. 2020 -2035.

  • Dauzac 2010 – 15,5 // 88

Couleur sombre, d’intensité normale et vive. Nez moyennement aromatique et simple pour le millésime. Bouche agréable, délicatement charnue dans le déroulé, savoureuse, un brin boisée en finale, avec un retour aromatique de fruits blancs. Construction moins précise qu’à partir de 2014. Assemblage : 57 % cabernet sauvignon et 43 % merlot. 2018 – 2035.

  • Dauzac 2009 – 16,5 // 92

Quelle belle surprise ! Couleur sombre, intense et jeune. Nez intense, fin, fruité et truffé comme un vin blanc sec. Nuances de noisettes. Délicat en entrée de bouche, soyeux au toucher, le vin se développe très

Couleur sombre, intense et belle. Grand nez intense, fruité, pur, mûr et finement crémeux. Il évoque Saint-Julien. Bouche dense, complète, profonde, avec de l’éclat et de la sève. Bien meilleur qu’en Primeur. Assemblage : 70 % cabernet sauvignon et 30 % merlot. 2022 – 2050.

  • Dauzac 2015 – 16,75 // 93 Note en hausse depuis les primeurs

Logo sur le bouchon : un T renversé.
Pour un vin qui a été mis en bouteille fin juin, sa qualité ne tarit pas. Couleur intense, sombre et pourpre. Nez intense, fin, fruité et légèrement boisé, mais pas du tout toasté. Belle entrée en bouche moelleuse et surtout juteuse. Le vin se développe ample, gras et étonnamment profond pour le cru. Fondant en milieu de bouche, il évolue très lentement vers une longue finale avec un retour floral. Tannins très fins. Une interprétation du cru totalement inattendue. Bravo ! Dégusté trois fois de la même manière. Assemblage : 70 % cabernet sauvignon et 30 % merlot. 2020 – 2050.

  • Dauzac 2014 – 16,5 // 92 Note en hausse depuis les primeurs et millésime Outsider

Logo sur le bouchon : un T renversé.
Couleur sombre, intense et vive. Jeune. Nez intense, au fruité frais, mûr, crémeux et floral. Fondant à l’attaque, charnu en milieu de bouche, très, très fruité, le vin évolue puissant et long, sur des tannins fins. C’est superbe. Beau retour floral dans la persistance. Dégusté trois fois de la même manière. Assemblage : 70 % cabernet sauvignon et 30 % merlot. 2020 – 2040.
Conseil dégustation : la gourmandise recommande de ne pas attendre pour découvrir 2015 et 2014. Comment faire ? La décantation brutalise trop le vin. Je préfère la méthode suivante. Après ouverture retirez un verre de la bouteille, refermez la, bouchon dans le même sens, en la laissant au frais et reprenez la 6 h après. Il n’existe de bons vins vieux que de bons vins jeunes !

  • Dauzac 2013 – 15 // 87

Couleur sombre, intense et pourpre. Nez discret, mais pur et fruité. Bouche ronde et précise dans son fruit. Seule la finale est un peu simple. Ensemble agréable. 2018 – 2028.

  • Dauzac 2012 – 15,5 // 88

Couleur sombre, d’intensité moyenne. Nez discret, fruité et simple. Bouche agréable, savoureuse, fruitée, de corps et de longueur moyens. Assemblage : 56 % cabernet sauvignon et 44 % merlot. A boire et avant 2025.

  • Dauzac 2011 – 16 // 90

Couleur sombre, intense et belle. Nez intense, au fruité pur mûr. Touche florale. Savoureux dés l’attaque, le vin se développe plein au milieu avec du goût, vers une longue finale encore un tantinet vive, mais elle se fondra. Une grande réussite du cru. Assemblage : 55 % cabernet sauvignon et 45 % merlot. 2020 -2035.

  • Dauzac 2010 – 15,5 // 88

Couleur sombre, d’intensité normale et vive. Nez moyennement aromatique et simple pour le millésime. Bouche agréable, délicatement charnue dans le déroulé, savoureuse, un brin boisée en finale, avec un retour aromatique de fruits blancs. Construction moins précise qu’à partir de 2014. Assemblage : 57 % cabernet sauvignon et 43 % merlot. 2018 – 2035.

  • Dauzac 2009 – 16,5 // 92

Quelle belle surprise ! Couleur sombre, intense et jeune. Nez intense, fin, fruité et truffé comme un vin blanc sec. Nuances de noisettes. Délicat en entrée de bouche, soyeux au toucher, le vin se développe très lentement, raffiné et éclatant de parfums. Il fond en finale sur un grain fin. C’est incrachable. Assemblage : 51 % cabernet sauvignon et 49 % merlot. A boire et avant 2040.

  • Dauzac 2008 – 15 // 87

Couleur sombre et légèrement évoluée. Nez fruité et simple. Bouche agréable, fruitée, savoureuse, mais légère. Assemblage : 57 % cabernet sauvignon et 43 % merlot. A boire et avant 2022.

  • Dauzac 2007 – 15 // 87

Couleur sombre, d’intensité moyenne et évoluée. Nez fruité, moyennement aromatique, truffé, crémeux et sans aspect végétal. Bouche délicieuse, très fruitée, savoureuse, agréable et avec du goût. C’est joli. Belle note plaisir. Assemblage : 57 % cabernet sauvignon et 43 % merlot. A boire et avant 2023.

  • Dauzac 2006 – 15 // 87

Couleur sombre, d’intensité moyenne et évoluée. Nez discret, fruité, avec une touche d’alcool. Bouche suave, agréable, sans être construite. Finale sans angle. Assemblage : 62 % cabernet sauvignon et 38 % merlot. A boire et avant 2025.

  • Dauzac 2005 – 15,75 // 89

Couleur sombre, intense, légèrement évoluée. Nez aromatique et crémeux, sentant le merlot et la fraise. Jolie entrée en bouche où le vin s’élance, puis s’étoffe et gagne du gras au milieu. Il évolue délicat sur des saveurs un peu viandées, évoquant la rive droite. Bonne longueur sans angle. Assemblage : 62 % cabernet sauvignon et 38 % merlot. A boire et avant 2030.

  • Dauzac 2004 – 14,75 // 85-86

Couleur sombre, d’intensité moyenne et légèrement évoluée. Nez simple et légèrement alcooleux. Bouche fruitée, de corps et de longueur moyens. Assemblage : 52 % cabernet sauvignon et 48 % merlot. A boire et avant 2020.

  • Dauzac 2003 – 14 // 85

Le nez est viandé et épicé. La bouche, légère, est en train de perdre son fruit. Assemblage : 54 % cabernet sauvignon et 46 % merlot. A boire et avant 2018.

  • Dauzac 2002 – 15,5 // 88

Couleur sombre, d’intensité normale et évoluée. Nez moyennement aromatique et assez joli, au fruité mûr, avec une note de cèdre. Moelleux à l’attaque, fruité au développement, finement gras et plutôt construit dans son déroulé, le vin s’allonge en finale, à la fois âpre et parfumé. Bonne longueur. Le servir avec un plat gras. Une bonne surprise. Assemblage : 64 % cabernet sauvignon et 36 % merlot. A boire et avant 2025.

  • Dauzac 2001 – 14,5 // 86

Couleur sombre, d’intensité moyenne et évoluée. Nez discret, fruité, viandé, qui merlote. Bouche fruitée, agréable, parfumée, mais légère. Assemblage : 64 % cabernet sauvignon et 36 % merlot. A boire et avant 2020.

  • Aurore de Dauzac

Cette marque existe depuis 2013. L’assemblage se situe autour de 60 % cabernet sauvignon et 40 % merlot. Il s’agit des sols les plus sableux de la propriété. Remarquez comment le niveau ressemble à celui du Dauzac d’avant.

  • Aurore de Dauzac – 2016 15 // 87

Jolie couleur sombre. Nez fruité, floral et un peu froid (vin de presse ? ). Bouche délicieuse, fondante, parfumée, caressante et avec du goût. Longueur moyenne. 2020 – 2026.

  • Aurore de Dauzac – 2015 15,5 // 88

Couleur sombre, intense et belle. Nez discret, fruité. Ample à l’attaque, très fruité au développement, plein, avec un goût de fleurs, ce vin s’achève conquérant, tel un Saint-Estèphe. La bonne utilisation du vin de presse y serait-elle pour quelque chose ? Belle longueur savoureuse. Tannins enveloppés, mais présents. 2022 – 2032.

  • Aurore de Dauzac – 2014 15 // 87

Couleur sombre, intense et légèrement évoluée. Nez moyennement aromatique, au fruité pur, avec une note de cassis. Caressant à l’attaque, très fruité au développement, bien construit, le vin présente une texture soyeuse et une finale parfumée. C’est bon ! 2018 – 2028.

  • Aurore de Dauzac – 2013 14,75 // 86-87

Couleur sombre, d’intensité moyenne. Nez moyennement aromatique, discret, mais fruité. Bouche très agréable et bâtie autour du fruit frais. Finale à peine tannique, avec un fond de fleurs. Etonnant. Ressemble à un vin italien. C’est bon ! A boire et avant 2020.